RIFFX.Hebdo : L’actu de Tim Dup

Cette semaine, c’est au tour de Tim Dup de s’entretenir avec Jean-Baptiste Goupil : retour sur son album « Mélancolie heureuse » et focus sur ses futurs projets avec RIFFX.Actu !
La semaine prochaine, nouveau Riffx.Playlist avec le contreténor Philippe Jarrousky.

  • (Jean-Baptiste Goupil) Je clape ? L’acoustique est pas mal, le son monte.
  • (Tim Dup) Mi bémol ?
  • (Jean-Baptiste Goupil) Oreille absolue ?
  • (Tim Dup) Ouais.
  • (Jean-Baptiste Goupil) Tim ! Premier album, « Mélancolie heureuse ». On est sur un oxymore dès l’intitulé. Quelles sont, dans ton processus d’écriture, les figures de style que t’apprécient le plus ? Je sais, on croirait vraiment une question d’un prof de français.
  • (Tim Dup) C’est vrai que l’album est très oxymoresque, mais ce n’est pas quelque chose que j’avais calculé non plus. Il y a beaucoup d’oxymores dans l’album, « Le soleil noir », « Vie méchante », « Mortelle Habanerra ». Mais le titre de l’album, c’est n’est pas une oxymore parce que, justement …
  • (Jean-Baptiste Goupil) C’est n’est pas antinomique pour toi ?
  • (Tim Dup) Ouais, ouais, ouais justement. C’est l’idée de cet album, c’est de dire que la mélancolie n’est pas de la tristesse, et que la mélancolie est heureuse, profondément.
  • (Jean-Baptiste Goupil) Dans ce premier album, ce qui transpire vraiment c’est, ce qu’on pourrait qualifier par la banalité du quotidien, l’ordinaire. C’est ça, qui toi, te touche le plus ?
  • (Tim Dup) Oui, oui, oui c’est vrai. J’aime les choses ordinaires, je trouve qu’il y a beaucoup de magie là-dedans. Dans le quotidien, dans l’habitude. Et le premier album parle, j’ai l’impression, pas mal de destination en fait. Avec cette idée de deux points, d’un point de départ et d’un point d’arrivée. A la fois dans des trajets comme « TER Centre », et en même temps, voilà, des voyages plus oniriques, des voyages amoureux, j’aime bien cette idée de voyage aussi.
  • (Jean-Baptiste Goupil) Producteur, pianiste, auteur, compositeur, interprète. Un profil Mbappesque, je t’avoue que je jalouse autant de talent à cet âge. En tout cas il y a l’idée …
  • (Tim Dup) Le talent est toujours relatif.
  • (Jean-Baptiste Goupil) … que ce que tu proposes soit toujours fidèle à ta petite flamme intérieure donc maîtriser le projet du début à la fin.
  • (Tim Dup) C’est ça. Oui, oui c’est ça. C’est surtout pour ça d’ailleurs. Ne pas fausser cette première impression que tu as, quand tu crées quelque chose.
  • (Jean-Baptiste Goupil) Premier album bouclé, première tournée clôturée. Entre temps il y a aussi les titres que tu as écrits et composés pour Louane. Si on zyeute ton google agenda pour les temps à venir c’est quoi l’occupation des prochains mois, sur quoi tu te focus ?
  • (Tim Dup) En fait, je vais enregistrer mon deuxième album, je commence à avoir pas mal de chansons, donc voilà, ça va être ça les mois qui viennent. J’ai envie d’être un peu curieux sur cet album aussi, j’ai envie de choses différentes, minimales, et peut-être plus organiques. Et essayer de trouver un peu plus de chaleur et quelque chose d’un peu plus boisé dans le son.
  • (Jean-Baptiste Goupil) Tu parlais de « boiser », j’ai vu que tu étais né le 7 décembre, c’est le jour du cyprès, et le cyprès est un art …
  • (Tim Dup) Tu m’apprends quelque chose.
  • (Jean-Baptiste Goupil)… dans la mythologie grecque qui symbolise la vie éternelle. Et bien , tu sais quoi ? Je te souhaite une longue vie artistique et humaine …
  • (Tim Dup) Merci beaucoup.
  • (Jean-Baptiste Goupil) …aussi accessoirement c’est mieux. Je te propose qu’on se refasse un petit point là du coup quand ça aura avancé tout ça, le deuxième album. Qu’on se retaille le bout de gras un peu plus tard.
  • (Tim Dup) Avec plaisir.
  • (Jean-Baptiste Goupil) Ouais ?
  • (Tim Dup) Retaillons nous le bout de gras.
  • (Jean-Baptiste Goupil) Retaillons nous le bout de gras.