RIFFX.Hebdo : L’actu de Vincent Delerm

Son 7e album « Panorama » vient tout juste de sortir, l’hebdo RIFFX reçoit cette semaine Vincent Delerm !

Veux-tu avoir la joie du clap ? Ça te ferait très plaisir ?

– Non vas-y vas-y mon gars.

 

Je suis à peu près bien ici ? Merci de ta sollicitude de me le laisser. Cher Vincent, un album, un film, une tournée, brelan gagnant j’ai envie de dire. Qui impose une sorte…

– Brelan Gagnant.

 

Absolument. Qui impose qu’on organise notre jacasserie histoire de tailler la bavette mais avec un plan d’attaque.

– Ah bah oui, moi je suis.

 

Donc dans l’ordre, ton 7e album « Panorama » vient tout juste de sortir la semaine dernière. Album pour lequel tu as opté pour un « workflow » comme on dit dans le milieu de l’entreprise nouveau en invitant à la réalisation de chaque titre, un invité musicien.

Comment ça s’est passé et pourquoi ?

– Ah écoute à chaque fois je choisis en général une personne qui met une couleur comme ça globale. Et là d’avoir un seul titre par personne ça me permettait de bosser avec plein de gens différents. Des gens que je connaissais un peu depuis longtemps. Donc c’est assez… Je le conseille s’il y a des gens qui font des disques et ne savent plus comment écrire un peu différemment.

 

Allez un petit tips !

– Voilà, au bout de 7 disques t’as vite tendance à repartir sur des trucs que tu as déjà fait.

 

Et tels des « Amants Parallèles » en référence avec ton antépénultième album, sort « Je ne sais pas si c’est tout le monde », à la fois titre de la première chanson de ton album et de ton film projeté sur grand écran depuis dimanche dernier. Une mosaïque un peu à l’image de cette pochette quelque part.

– Peut-être, peut-être.

 

J’ai tenté, j’ai tenté…

– Toi t’es fort, t’es quand même assez fort !

 

…j’ai tenté un truc.

– On passe par une galerie de personnages qui nous disent tous quelque chose de…Pendant un temps tu te dis c’est quoi le lien et tout ça.
Et peu à peu…

 

Ça fait sens.

– Tu comprends ouais, c’est le ressort de ce qu’on fait quand tu fais des chansons et que tu fais des concerts parce que tu mets en scène des tableaux de 3 minutes ou de 4 minutes et puis tu passes dans une autre ambiance de chanson. C’est vraiment un truc que j’adore dans les spectacles et là ça fonctionne comme ça.

 

Parce qu’effectivement, on retrouve tout plein d’Homos Sapiens dont le génie regretté de Jean Rochefort qui ouvre et clôture le film. Il y a aussi évidemment tout plein de copains du monde de la musique. Il y a Foé, il y a Albin de la Simone, il y  a Alain Souchon. « Je ne sais pas si c’est tout le monde » en diffusion donc tous les dimanches au Cinéma des Cinéastes dans le 17e arrondissement. Et pendant qu’on est aux rencardises, il y a également la tournée puisque tu retrouves ton écrin fétiche et intime de la Cigale. Tu y es actuellement. Le bis repetita, du 5 au 9 novembre. Et puis tu termines la trilogie du 3 au 7 décembre.

– Pas mal ! Bravo !

 

J’essaie de faire travailler la mémoire à court terme.

– Non c’était bien, c’était vraiment bien.

Ça m’a semblé hyper…

 

Fluide.

– Ouais ! Les gens ne peuvent pas deviner que c’est écrit face à toi.

 

Et après en tournée évidemment all around the hexagone. Dans ta note d’intention, que j’ai lue, tu déclares que ce qui t’as toujours habité, c’est de vouloir faire sourire et émouvoir. Et je ne sais pas si c’est tout le monde qui le dit, mais en tout cas Monsieur Delerm, moi je vous dis continuez, continuez ainsi.

– Ah c’est très gentil, ça me touche beaucoup.

 

Qu’est-ce que me dit mon prompteur, ah bah voilà, on peut en rester là, ça vous va Monsieur Delerm ? C’est ce qui est marqué je crois en gros.

– Ouais bravo.

 

Merci beaucoup

– Merci à toi !