Talent RIFFX : Qui es-tu Tender Tones ?

Lauréat de notre tremplin RIFFX au Marché des Labels Indépendants, Tender Tones est avant tout l’histoire d’une rencontre : celle de Manon Deruytere et de Maxime Pargaud, tous deux originaires d’Antibes et aujourd’hui basés à Paris. Ensemble, ils explorent les terrains expérimentaux d’une pop souvent rêveuse, proche du shoegaze. Confortablement installé en leur compagnie à l’intérieur de la Halle des Blancs-Manteaux, RIFFX vous propose de faire plus ample connaissance avec ce tandem.

Racontez-nous votre parcours.

Manon : Tender Tones a été créé en 2013, au moment de notre rencontre. On a commencé à faire des sons ensemble par hasard, sans forcément se dire qu’on voulait monter un groupe parce que Maxime avait déjà un groupe de rock, et de mon côté je faisais de la musique électronique, plus techno. On a mélangé nos styles et c’est comme ça que sont nés nos premiers morceaux.

Maxime : Ce qui a un peu officialisé l’existence du groupe en 2013, c’est notre participation au tremplin des Inrocks de l’époque, les Inrocks Lab, on est allé assez loin. Les gens se sont assez vite intéressés à nous car Les Inrocks écrivaient pas mal de papiers. Après ça, y a une longue période où il ne s’est pas passé grand-chose.

Manon : On a recommencé à composer et se remettre vraiment dans le projet il y a un an et demi.

Pourquoi ce nom, Tender Tones ?

Maxime : On voulait un nom qui soit assez littéral, directement en lien avec la musique qu’on fait. On a des sons qui peuvent être un peu expérimentaux mais en même temps il y a toujours un côté pop qui revient, c’est donc le côté du « tendre ton ».

Manon : Et on cherchait une allitération en « t », ça fonctionnait. C’est venu assez vite.

Comment décririez-vous vos chansons pour ceux qui ne vous connaîtraient pas encore ?

Maxime : Il y a toujours une dualité entre deux grands pôles, l’un qui va être pop et l’autre où on travaille plus sur des aspects inattendus qu’on pourrait attendre d’un morceau pop. C’est un petit peu ça le propos du groupe.

Manon : On essaie de faire des pop songs qui plaisent aux gens, mais avec une touche qui les amène au-delà. On n’a pas trop envie de rentrer dans les standards non plus.

C’était comment ce showcase au Marché des Labels Indépendants ?

Maxime : C’était cool. J’ai trouvé ça bien d’arriver, de poser le matos et de jouer direct. J’aime bien cet esprit-là même si c’est aussi plus dangereux pour nous. En plus, on est sur un public qui connait bien la musique, qui aiment les disques.

Manon : C’est toujours différent par rapport à un concert ou un festival, les gens qui viennent ici ne sont pas là spécialement pour nous écouter. C’est donc l’occasion de captiver ces personnes-là, mais aussi les labels qui sont sur place, c’est une belle occasion de nous faire connaitre.

Comment avez-vous connu RIFFX ?

Maxime : Ça fait un moment qu’on suit ce que fait le Crédit Mutuel. Quand on s’intéresse à la musique, on surveille tous les événements et le Crédit Mutuel est toujours pas loin (rires). En suivant l’actu, j’ai dû tomber sur un post et j’ai découvert RIFFX by Crédit Mutuel.

En tant qu’artiste, une plateforme comme RIFFX est-elle importante pour se lancer ?

Maxime : Oui c’est important. Surtout dans une période comme celle-ci, où il y a une grande vitalité dans la scène musicale en France, l’une des plus dynamiques qu’on a pu avoir depuis très longtemps je pense, dans tous les styles.

Manon : C’est hyper important que ces tremplins existent. Quand on est un groupe, on a beau avoir une belle idée et des bons sons, mais il faut bien démarrer un jour. C’est ce démarrage qui est le plus compliqué finalement. De la même manière, que quand on avait fait les Inrocks Lab, ça nous avait beaucoup aidés. Du jour au lendemain, il y a plein de gens qui t’écoutent.

Maxime : Et en même temps il faut faire attention à ne pas devenir qu’un groupe de tremplins. C’est pas évident, il faut faire le tri. La musique ce n’est pas non plus un concours. Cet aspect « concouriste » de la musique ne permet pas forcément d’aboutir toujours à quelque chose. Il y a du bon et du mauvais.

Que retrouve-t-on dans votre playlist en ce moment ?

Maxime : Beaucoup de musiques de films. A la base, Tender Tones est influencé par des compositeurs français de musiques de films. On écoute beaucoup les disques des copains aussi (rires). Le dernier album de M83 par exemple. L’album de Black Marble aussi, ça va être une tuerie ça !

Manon : Le nouvel album de DIIV aussi. On écoute vraiment de tout, on ne se cloisonne pas à un style de musique. J’adore par exemple la musique brésilienne, la bossa nova, ce genre de choses.

C’est quoi la suite pour Tender Tones ?

Maxime : On va sortir un nouveau titre prochainement, qu’on a d’ailleurs joué au Marché des Labels Indépendants.

Manon : En gros on a sept titres qui sont prêts et qu’on joue justement en live. C’est l’occasion de les découvrir en avant-première pour ceux qui nous aiment bien. Notre prochain morceau sera accompagné d’un clip, qu’on a travaillé avec des amis.

Maxime : L’idée, ça va être de continuer à sortir des morceaux petit à petit et jouer sur scène.

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